Parution: Les dames de fraise – Chadia Arab
Dames de fraises, doigts de fée, les invisibles de la migration saisonnière marocaine en Espagne
À la fin des années 2000, des milliers de Marocaines sont parties travailler à la cueillette des fraises dans la province de Huelva, en Espagne. Recrutées directement au Maroc par des contrats saisonniers, ces Dames de fraises sont choisies pour la précarité de leur situation et parce qu’elles laissent des enfants qui les contraindront à revenir.
Chadia Arab, géographe et chercheuse au CNRS, analyse les rouages de ce programme de migration circulaire, pensé pour répondre aux besoins de main-d’œuvre et réguler les flux migratoires entre le Maroc et l’Union européenne, mais dont les femmes sont les grandes oubliées.
Dames de fraises, doigts de fée, les invisibles de la migration saisonnière marocaine en Espagne | Chadia Arab | février 2018 | 188 pages | 75 DH / 15 €
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
De Huelva à « Louil ou lbla » : parcours de femmes saisonnières
- Huelva, la province de l’or rouge
- Changer de vie
Le programme de gestion éthique de l’immigration saisonnière
- Genèse et fonctionnement des « contrats en origine »
- Une migration contrôlée
- Les différentes étapes de la migration
- Le système se grippe
Des précaires, des rurales et des pauvres
- Origines géographique, économique et sociale
- L’expérience de la migration
Du Maroc à l’Espagne, quels changements ?
- Les changements économiques et sociaux
- Les autres retombées pour les femmes
- Les changements au sein des familles
- De la djellaba au jean
- Les mots pour nommer ces femmes qui changent
La migration circulaire, antichambre de la migration clandestine ?
- Saisonnières
- Un concept scientifique devenu politique
- Le bilan de la société civile marocaine et des institutions
- La fabrique du hrig
- Parcours de harragates en Espagne
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
GEDI (15 février 2018). Parution: Les dames de fraise – Chadia Arab. Programme GEDI - Genre et discriminations sexistes et homophobes. Consulté le 22 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/oy9y
